Jeudi dernier était dédié au passage en revue des photographies nocturnes           faites le 23 novembre lors d'une sortie initiée par DomG.
Ce soir-là, c'était "la balade des gens heureux" enfin, des photographes heureux comme le chantait si bien Gérard Lenorman que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. C'était en 1975.

Mais revenons en 2023 pour suivre ces cliqueux noctambules qui s'étaient éparpillés dans les rues d'Angoulême comme l'aurait fait une volée de moineaux. Tout le monde a pris son pied,même celles ou ceux qui l'avaient oublié si on en juge l'enthousiasme  autour de cette projection. 

Douze d'entre nous ont apporté le fruit de leurs difficultés à maîtriser  
les réglages de ces prises de vues nocturnes.
La question essentielle était de choisir entre les hautes ou basses lumières            à mettre en valeur. Comment les mesurer ? 

La prise en main de l'apn en mode manuel a posé quelques problèmes, se plonger dans les méandres du "Menu", aussi. Je ne parlerai pas de la balance des blancs avec        toutes ces températures de couleur différentes selon les sources lumineuses.
Quand on est confronté à toutes ces questions, on en oublie le cadrage ou              le "pourquoi je prends cette photo" .En conclusion, maîtriser son appareil est         essentiel ainsi que de connaître les techniques de base, itou ...                     
Yapuka s'immerger une bonne fois dans les manuels qui, hélas, deviennent vite          rébarbatifs, tellement ils sont épais et indigestes. Pourtant c'est une nécessité    qu'il faut affronter.    Bonne lecture, le soir au coin du feu. 

Au travers des photos qui vont suivre, chacun, chacune, a pris conscience             que shooter en RAW est primordial afin de faciliter le traitement ultérieur,           principalement pour affiner cette fameuse WB (balance des blancs) qui permettra           de corriger cet excès de lumière jaunâtre qui, parfois,n'est pas du meilleur effet. 
 
Place aux photos:
Photo Serge Dumazeaud amusé par le rendu des feux « led » de la voiture et confronté aux difficultés de la photo de nuit. Un casse-tête qu’il affronte avec pugnacité.
Photo Martine Dumazeaud qui nous livre ici une belle ambiance nocturne avec ce personnage au point fort pour nous capter l’attention.
Photo André Guitonneau avec une magnifique croisée lumineuse du côté de la gare qui s’extirpe de la nuit.
photo Alain Garandeau qui nous offre un café chaud après avoir arpenté les rues pavées du vieux Angoulême.
Le mélange des lumières semble bien maitrisé.
photo Pierre-Emmanuel Dufermont nous montre la passerelle de la gare dans un ensemble de lignes magistralement composé.
photo Dominique Godet, avec ce dialogue entre façades, nous entraîne à continuer la ballade dans ses pas.
photo Isabelle Foyer a su capté et joué avec les reflets des lumières du plateau dans une très bonne composition.
photo Claudine Bonnière qui a rencontré notre ami Corto Maltese défiant la nuit noire de sa pose immuable.
photo Karine Zanivan offre à notre regard ce tableau automnal, au flou étudié et très subtil.
photo ChB toujours tourmenté par des visions existentielles.
photo Olivier Zwilling montrant en avant-première une photo de sa série nocturne, en cours de réalisation
sur la gare et ses environs
. On attend de voir la suite.
photo Jean-Claude Robidas qui nous offre un joli clin d’œil humoristique
pour clore cette séries de photos nocturnes.

Bravo à Toutes et Tous, pour ces regards multiples le temps d’une soirée à battre le pavé.

Christian